Le changement démocratique dans la région arabe : logiques d’États et dynamiques d’acteurs (2011)
Les 2 et 3 avril 2011, la Fondation organisait un séminaire consacré au « changement démocratique dans la région arabe : logiques d’États et dynamiques d’acteurs », lequel réunissait plus d’une soixantaine d’acteurs ayant un statut et un rôle éminents dans la région. Ce dernier incluait notamment des acteurs de terrain qui ont à la fois un acquis sur le terrain des luttes pour les droits et libertés et une volonté d’innovation quant aux objectifs et aux formes de ces interventions.
Ce séminaire est l’un des premiers organisés après les soulèvements majeurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il a fourni un espace pour des échanges préliminaires et une réflexion entre universitaires, acteurs de la société civile, donateurs et représentants gouvernementaux qui travaillent dans ou sur la région et œuvrent pour la démocratie et la protection des droits humains. Les discussions ont porté sur quatre grands axes : les logiques des acteurs gouvernementaux locaux, les logiques des acteurs internationaux, les logiques des acteurs de la société civile et non-gouvernementaux, et les logiques de la communauté des donateurs.
Grâce à la diversité des angles d’analyse et des points de vue, le rapport du séminaire offre une base solide de réflexion sur le développement de stratégies en matière de promotion et de protection des droits humains et revêt ainsi un intérêt pour tous ceux et celles dont l’action porte sur la région arabe : bailleurs de fonds, représentants des gouvernements, universitaires et chercheurs, et acteurs de la société civile.
Consulter le rapport: Le changement démocratique dans la région arabe : logiques d’Etats et dynamiques d’acteurs
Analyses des développements dans la région arabe (2013)
En mai 2013, la Fondation a organisé une journée de réflexion afin de mieux comprendre et analyser l’évolution des dynamiques dans la région, et ainsi adapter son approche stratégique aux nouveaux besoins des défenseurs de droits de l’Homme. A cette occasion, deux éminents chercheurs ont présenté leurs analyses sur les changements survenus dans la région suite aux «soulèvements arabes», d’un point de vue historique, législatif, et socio-politique.
- «Révolutions arabes», à l’épreuve du défi du vivre-ensemble démocratique, Mohamed Sghir Janjar
Mohamed Sghir Janjar est docteur en Anthropologie, et directeur-adjoint de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Etudes Islamiques et les Sciences Humaines à Casablanca.Il est également l’auteur de nombreuses études traitant de la pensée islamique arabe. Parallèlement, Mohamed Sghir Janjar est éditeur pour la collection «Religion» des éditions Prologues, et coédite la collection des débats philosophiques Le Fennec. Il a publié plusieurs articles et contribué à différents essais collectifs, parmi lesquels un essai sur la formation du mysticisme musulman.
- Les Droits de l’Homme suite aux soulèvements arabes, Eberhard Kienle
Eberhard Kienle est le Directeur de l’Institut Francais du Proche-Orient (IFPO), et directeur de recherche au CNRS. Il enseigne les sciences politiques à l’IEP de Paris et Grenoble. Spécialiste en relations internationales, sociologie politique et économie politique du Moyen-Orient contemporain, il attache un intérêt particulier à la dimension historico-comparative des développements dans la région. Il a précédemment enseigné à Oxford (St. Antony’s College) et à l’Ecole des Etudes Orientales et Africaines (SOAS). En tant que directeur du département des Etudes Proches et Moyen-Orientales à SOAS, il fût l’un des fondateurs de l’Institut Londonien du Moyen-Orient (LMEI). Au cours de sa carrière, il a également œuvré comme conseiller auprès de plusieurs agences gouvernementales, organismes internationaux, ONG et entreprises.