Depuis sa création, la FEMDH a alloué plus de 1 900 appuis urgents, de démarrage ou opérationnels pour sauvegarder, encourager et renforcer les capacités d’action des défenseur·es, groupes et ONG de défense des droits humains aux niveaux local, national, régional et international.
La FEMDH a soutenu un important écosystème de défenseur·es et d’associations y compris une jeune génération d’acteurs et de nouvelles formes de militantisme civique, pour promouvoir et défendre les droits des communautés marginalisées et les aider à revendiquer le respect de leurs droits. Ce soutien a également permis à de nombreux mouvements locaux de former des coalitions et de se joindre à des dynamiques nationales qui ont joué un rôle déterminant dans les processus de réforme.
Avec le soutien de la FEMDH :
- Les défenseur·es menacé·es se sont installé·es dans des lieux plus sûrs, ont eu accès à une aide juridique et médicale, ont soutenu leurs familles et ont conservé leur capacité à défendre les droits humains.
- Les groupes de victimes et de survivantes syrien·nes ont poursuivi une mobilisation et un plaidoyer novateurs pendant des années, ce qui a conduit les Nations unies à établir une nouvelle institution indépendante pour les personnes disparues.
- Des groupes féministes de la société civile ont saisi l’occasion de faire progresser l’égalité des genres dans la loi et dans la pratique et ont formé des coalitions pour lutter contre la violence sexuelle et sexiste et proposer des réformes en Égypte, au Liban, au Maroc, en Palestine, et en Tunisie.
- Des projections de films et des festivals, des pièces de théâtre, des expositions d’art et des formations ont été organisés pour préserver la mémoire collective, encourager la tolérance, la pensée critique, le débat et l’engagement civique, et développer des espaces indépendants pour la liberté d’expression et la création artistique.
- Des groupes de la société civile ont créé des unités de soutien pour les personnes LGBTIQA+, des centres d’écoute pour les femmes victimes de violences et des clubs de citoyenneté pour les jeunes dans les zones rurales du Maroc et de la Tunisie.
- Des organisations dirigées par des personnes migrantes ont formé des coalitions pour défendre le respect de leurs droits, renforcer leur intégration et leur accès aux services sociaux.
- De nouvelles initiatives médiatiques pluralistes ont été lancées et utilisent les langues locales pour réfuter les récits officiels, éduquer les jeunes et leur donner les moyens de défendre les droits humains en Égypte, au Liban, en Palestine, en Syrie et en Tunisie.

