Quelques exemples…
MAROC
Saisissant l’opportunité créée par la nouvelle politique migratoire, une nouvelle Plateforme, composée d’associations de migrants récemment enregistrées, a été établie grâce à un financement initial de la Fondation en 2016. Elle a pour rôle de contribuer à la reconnaissance des droits des migrants, lutter contre les discriminations et promouvoir l’intégration des migrants au Maroc. La Fondation a aussi joué un rôle essentiel en gagnant le soutien d’autres donateurs pour cette initiative.
***
LIBYE
Un réseau de défenseures des droits des femmes a été mis en place début 2016. Il publie un journal mensuel qui traite des problèmes relatifs aux droits des femmes dans toute la Libye. Grâce à son travail d’observation des conditions de détention et d’assistance juridique et psychosociale aux détenues, le réseau a présenté un projet de loi sur la protection et la réintégration sociale des anciennes détenues à la présidence de la Commission sur les Femmes et les Enfants de la Chambre des représentants au début de l’année 2018.
***
TUNISIE
Un financement initial de la Fondation a permis la rénovation et l’ouverture d’un espace culturel unique, géré par les jeunes et pour les jeunes, à Redeyef, une des villes les plus marginalisées du sud du pays. L’espace organise régulièrement des ateliers de dessin, de théâtre et de musique afin de sensibiliser, cultiver le potentiel et autonomiser des centaines d’enfants et de jeunes sur les droits et devoirs citoyens.
***
LIBYE
Un réseau nouvellement créé d’organisations de défense des droits des migrants a loué un bureau à Tripoli et développé des actions conjointes de renforcement des capacités pour les acteurs de la société civile afin de consolider leur connaissance du droit international et de la documentation, et d’aider les migrants victimes de violations dans les centres de détention.
***
SYRIE
La Fondation a soutenu la formation de cinq associations de victimes qui ont lancé conjointement une Charte en février 2021 exposant une vision commune sur la manière de faire progresser les droits des victimes et la cause de la vérité et de la justice en Syrie. Elles ont également élaboré des recommandations à l’intention des décideurs politiques. Ces efforts, entre autres, ont conduit à l’adoption en novembre 2021 d’une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies reconnaissant la nécessité d’une action urgente sur cette question et appelant à une étude sur la manière de soutenir les efforts visant à clarifier le sort et la localisation des personnes disparues en Syrie.